L’ADEP aux bureaux de Carrefour International à Dakar.

Visite ce matin Lundi 09 mars 2020 du coordonnateur de l’ADEP aux bureaux de Carrefour International à Dakar. Des échanges d’informations sur les réalisations et les perspectives ont été au menu des échanges.
L’occasion faisant le larron, le coordonnateur de l’ADEP a eu un riche entretien téléphonique avec FRANCE Tummel, une conseillère volontaire, chargée du renforcement des capacités des centres de prise en charge des victimes de VBG.
Dans la photo, de gauche à droite, le représentant de Carrefour Babacar SAMB, le coordonnateur de l’APROFES M. SOGUY au centre et le coordonnateur de l’ADEP.

Rencontre bilan à mi-parcours du programme son choix au Burkina Faso

Grâce au soutien technique et financier du Ministère Néerlandais des Affaires Etrangères et de l’ONG KINDERPOSTZEGELS s’est tenue les 13 et 14 décembre 2018 un atelier bilan à mi parcourt du programme son choix au Burkina Faso.
La cérémonie d’ouverture à été ponctuée  essentiellement par trois discours:
le mot de la Directrice d’exécutive de l’Association d’Appui et d’Eveil Pugsada;
le mot de la Chargée des programmes de Kinderpostzegels,
le Discours d’ouverture du Chargé d’affaires de l’Ambassade des Pays-Bas auprès du Burkina Faso.

Cet atelier a regroupé les acteurs nationaux (le Ministère de la santé, Ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action Humanitaire, ministère de l’éducation de l’alphabétisation et de la promotion des langue nationale, les organisations partenaires de KINDERPOSTZEGELS, CONAMEB ) et internationaux (l’Ambassade des Pays Bas au Burkina, l’ONG Kinderpostzegels, Save the children, UNFPA) qui œuvrent dans la protection des droits des enfants . Au cours de l’atelier, le bilan des actions menées au compte du programme son choix et les actions de l’Etat Burkinabé en matière de l’élimination de la pratique du mariage des enfants ont été présentés aux participants.
Il ressort de cet atelier des avancées significatives dans la lutte contre le mariage d’enfants, comme:
– la prise en compte des mariages religieux et coutumiers pour des besoins de répression en cas de mariage d’enfants dans le code pénal adopté en Mai 2018,
– l’enseignement des thématiques du programme dans les écoles primaires de la zone d’intervention,
– la prise en compte de la santé sexuelle et reproductive des adolescents dans la politique sanitaire du Burkina,
Les acteurs  de lutte contre le mariage d’enfant présents ont pris  l’engagement d’assurer le suivi de la relecture du code des personnes et de la famille.  
Ils ont aussi  recommandé au ministère de l’éducation, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationale (MENAPLN) la généralisation de l’enseignement des thématiques en lien  avec le mariage d’enfants et autres pratiques néfastes.

DES FICHES PEDAGOGIQUES POUR ENSEIGNER LES THEMATIQUES DE MARIAGE D’ENFANT, MGF, SSR, GENRE ET DROITS DES ENFANTS EN MILIEU SCOLAIRE

Dans le souci de transmettre les bonnes informations un plus grand nombre d’enfants en matière de santé sexuelle et l’élimination des pratiques néfastes à leur bien être, l’Association D’appui et d’Eveil Pugsada (ADEP), Coordonnatrice du programme « Son choix » au Burkina en collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues Nationales (MENAPLN) et grâce au soutien technique et financier du Ministère Néerlandais des Affaires Etrangères et de l’ONG KINDERPOSTZEGELS a élaborer des fiches pédagogiques pour enseigner les thématiques (mariage d’enfant, MGF, SSR, genre et droits des enfants)  du programme dans toutes les écoles primaires de la zones d’intervention du programme. A ce jours 2 127 enseignant-e-s ont été formés  sur ces thématiques. Le changement dans ces écoles sont très visibles, les enfants connaissent leur corps, dénoncent les cas de mariage d’enfant et les cas d’excision. Les filles fréquentent plus facilement les classes pendant leur période de  menstruation. Cette initiative est très appréciée par le ministère, et l’engagement est manifeste pour la généralisation de l’enseignement de ces thématiques dans toutes les écoles du Burkina avec l’utilisation de ces outils pédagogiques..

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LE PROGRAMME SON CHOIX RENFORCE LES CAPACITÉS DES ACTEURS DE L’EDUCATION SUR LA PROMOTION DE LA SSR ET LA GESTION DES MENSTRUES EN MILIEU SCOLAIRE

Le programme son choix mis en œuvre dans 105 villages des provinces du Houet, Zoundweogo, Yatenga, Bam, Sourou, Sanmentenga et du Boulkiémdé au Burkina Faso à travers la promotion de la Santé Sexuelle et reproductive (SSR), grâce au soutien technique et financier du Ministère Néerlandais des Affaires Etrangères, et de l’ONGKINDERPOSTZEGELS a permis aux filles d’avoir des connaissances en santé de la reproduction, d’adopter des comportements sexuels responsables  et de ne pas paniquer pendant la période des menstrues. Les organisations partenaires de mise en œuvre du programme ont développé des méthodes pour que les jeunes soient plus proche des informations sur la SSR en responsabilisant un-e enseignant-e formé sur  les thématiques du programme et sur le guide en  SSR adapté aux jeunes. Ces enseignant-e-s sont chargé-e-s de transmettre les connaissances acquises lors des formations aux jeunes, de les orienter vers les centres de santé et de réduire de façon considérable la stigmatisation des filles au niveau des menstrues et des filles mères. Les jeunes surtout les filles se sentent mieux à l’école parce qu‘il y a  des serviettes hygiéniques à leur disposition dans les écoles et elles peuvent se protéger quand les menstrues les surprennent à l’école. Cela a eu un incident positif sur la fréquentation et la réussite des filles à l’école. Cette méthode a permis à plus de 62 450 enfants de bénéficier des services de SSR. Les associations des parents d’élèves ont été mis à contribution pour le renouvellement du stock de serviettes hygiéniques dans les écoles au bonheur de leurs enfants.

Recrutement – Enquêtrices et enquêteurs de recherche qualitative


L’Association d’Appui et d’Éveil Pugsada (ADEP) est à la recherche de trois enquêteurs ou enquêtrices dans le cadre d’une recherche qualitative à Ouagadougou menée par l’Université du Québec à Chicoutimi.

Le projet de recherche a pour titre Votre point de vue sur l’entrepreneuriat féminin et le travail décent des jeunes femmes en lien avec le projet « Autonomisation des jeunes femmes de Ouagadougou ».

Les qualifications suivantes seront recherchées chez les candidates et les candidats :

Diplôme universitaire de deuxième cycle réalisé ou en cours de réalisation ; ou diplôme de premier cycle avec au moins deux années d’expérience professionnelle en recherche qualitative ; ou expérience équivalente.

Familiarité avec les processus et les enjeux de la recherche qualitative : éthique de la recherche, collecte de données, transcription, codage, analyse, etc.

Bonne connaissance des enjeux liés à l’entrepreneuriat féminin ; ainsi qu’à l’égalité des genres ;

Expérience en administration d’entrevues qualitatives individuelles et de groupe ;

Excellentes compétences en saisie informatique et en transcription d’enregistrement audio ;

Maîtrise du français et capacité à traduire du mooré et/ou Dioula, etc.…) vers le français ;

Aisance à s’exprimer devant un groupe ;

Compétences interpersonnelles et excellentes capacités d’écoute ;

Professionnalisme et souci de protéger la confidentialité et l’intégrité des participant.e.s ;

Fiabilité, ponctualité et excellentes compétences d’organisation ;

Accès à un ordinateur personnel, à un téléphone portable et à une connexion internet (frais internet assumés par l’employeur).

Les personnes choisies seront appelées à :

Suivre une formation rémunérée concernant la recherche (dates à confirmer)

Avoir une disponibilité à temps plein pendant trois mois suivant la formation

Assurer l’enrôlement des bénéficiaires (animation de séances d’information et autres activités d’enrôlement) ; la collecte de données (environ 15 entrevues individuelles et 2 entrevues de groupe) ; la transcription des entrevues et la traduction vers le français là où c’est pertinent, en respectant fidèlement les propos des personnes interviewées.

Assurer leur propre transport pour la réalisation de ces activités (frais de déplacement assumés par l’employeur) ;

Participer au traitement et à l’analyse des données en collaboration avec l’équipe de recherche ;

Pour poser votre candidature, envoyez votre CV, une lettre de présentation démontrant votre expérience en enquête qualitative (des copies de rapports d’enquêtes peuvent aussi être soumises), et deux lettres de référence au plus tard le 7 mars 2020 à : adep@fasonet.bf et mettre en copie les adresses suivantes ibradankoma@yahoo.fr; ksophie@yahoo.fr;

Plaidoyer communautaire : Les autorités de Dassa s’engagent pour l’amélioration des conditions de vie des femmes.

Le samedi 13 juillet 2019, à la mairie de Dassa s’est tenu le plaidoyer des cellules de suivi citoyen pour faciliter l’accès des femmes aux différents fonds d’appui aux initiatives des femmes.

L’activité s’est déroulée en présence du maire de la commune et du préfet de Dassa.  A leur adresse, monsieur Boureïma BASSIE, membre de l’équipe relais a pris la parole pour livrer le message de plaidoyer en ces termes : après avoir constaté les difficultés rencontrées par les femmes notamment au niveau du montage des projets, du dépôt des projets à un lieu distant de leurs résidences c’est-à-dire au chef-lieu de région.

Ils se sont engagés à améliorer les conditions de vie des femmes et des jeunes, de Dassa lors du plaidoyer mené par la CSC et ses relais.

Le projet « Actions citoyennes pour la redevabilité et le Genre 17-2019 au Burkina Faso » veille au respect des engagements pris par le président du pays des hommes intègres en matière de Genre notamment pour ce qui concerne le renforcement de l’accès des femmes aux crédits. C’est donc dans ce cadre que ce plaidoyer s’est tenu.

Lors de cette journée, les membres de la Cellule de Suivi Citoyen et des relais de la commune de Dassa ont dans un premier temps déroulé les activités qu’ils ont menées depuis 2017 dans la localité et ont dit être là, suite aux résultats obtenus, pour transmettre aux autorités les besoins exprimés par la population touchée par le projet.

Ainsi, en ce qui concerne M. Jean Golbert BAYILI, maire de la commune de Dassa, il s’est agi de plaider pour :

– L’inscription d’une ligne budgétaire dans le Plan Annuel d’Investissement Communal 2020 en faveur de la Promotion des Activités Génératrices de Revenus (AGR) au profit des femmes et des jeunes ;

– Le renforcement des capacités des femmes et des jeunes sur l’élaboration des plans d’affaires ;

– La mise en place d’un Comité Technique d’Appui au Montage des Dossiers de Demandes de Crédits et pour accès en temps opportun aux informations par des canaux adaptés, sur les crédits de l’Etat disponible dans la Commune.

Quant au préfet, M. Nestor TOE, le plaidoyer a concerné :

– La réduction des frais de dossier pour la reconnaissance des groupements et coopératives

– l’organisation d’une campagne d’établissement de pièces d’état civil au profit des femmes et des jeunes dans la commune en observant une réduction des frais de 1 400 F CFA vers un montant de 500 F CFA ;

En réponse aux préoccupations soulevées à son endroit, le maire de Dassa s’est engagé à inscrire dans la mesure du possible et après consultation du conseil municipal, une ligne budgétaire dans le budget primitif du plan annuel d’investissement 2020 pour les activités génératrices de revenus, sans toutefois préciser le montant. Promesse a également été faite pour l’accompagnement pour l’obtention des récépissés de reconnaissance, aux femmes de la commune qui souhaitent s’organiser en association ou en coopérative, une fois qu’elles auront en leur possession tous les documents nécessaires à cet effet. A cela s’ajoute l’engagement à aller vers l’information des opportunités de crédits aux femmes, offertes par l’Etat, et à les diffuser auprès des populations le plus rapidement possible. Aussi, du comité à mettre en place pour le renforcement des capacités des femmes et la prospective, le maire s’est engagé à étudier la possibilité de son effectivité.

Le préfet, s’est quant à lui engagé d’une part à organiser une campagne d’enregistrement pour l’établissement des extraits de naissance (dont le calendrier sera diffusé), et d’autre part à étudier la possibilité de la réduction des coûts d’établissement des actes d’état civil.

Par ailleurs, notons que la large participation des acteurs locaux à ce plaidoyer qui s’avère pour l’instant être un succès.

Affaire à suivre…

 

Accès aux crédits pour les femmes et les jeunes : une problématique de développement de la Commune de Dassa

Cellule et Relais de la commune de Dassa lors de leur préparation au plaidoyer

Le président du Burkina Faso, Rock Marc Christian KABORE s’est engagé d’ici la fin de son mandat prévu pour 2020 à améliorer les conditions de vie des femmes notamment en renforçant leur accès aux crédits.

Dans le cadre de son projet « Actions citoyennes pour la redevabilité et le Genre 17-2019 » sous l’égide du Programme PRESIMETRE soutenu par l’ONG Diakonia et financé par l’ambassade de Suède, l’Association D’appui et d’Eveil Pugsada (ADEP) s’investit dans l’appui aux populations des communes de Dassa et Sabou pour qu’elles veillent à l’effectivité des engagements du Président en matière d’égalité genre au niveau décentralisé et assurer un meilleur ancrage de la culture de la redevabilité.

Les membres de la Cellule de Suivi Citoyen et les relais village mis en place grâce au projet dans la commune de Dassa, se sont retrouvés le 21 juin 2019 dans la salle de réunion de la mairie de Dassa pour peaufiner un plan de plaidoyer à l’endroit du maire et du préfet dans l’espoir d’améliorer l’accès des femmes aux crédits.

En effet, cette initiative est née d’une suite d’activités d’animation et de sensibilisation menées par la cellule et les relais, lors desquelles des préoccupations relevées par les communautés, la question de l’autonomisation économique des femmes et des jeunes est revenue comme prioritaire.

A l’issue de la rencontre le document de plaidoyer a été élaboré et rendez-vous a été donné pour le 13 juillet 2019 pour le plaidoyer à proprement dit.

Pour rappel, les cellules et les relais sont constitués de femmes et d’hommes, garçons et filles, membres de la société civile locale, et ont pour principale mission la mobilisation des populations pour le suivi des politiques publiques locales en matière d’égalité de genre.

Plaidoyers à l’endroit des leaders locaux en vue de l’élaboration de mesures endogènes contre le mariage d’enfants

Depuis le 3 décembre 2018, l’Association D’appui et d’Eveil Pugsada, a entamé une série de plaidoyers dans douze (12) villages de la province du Boulkiemdé. Ces plaidoyers qui s’adressent aux leaders locaux ont été réalisés dans les villages de Doulou, Godin Walogtinga, Nayalgué , Ramongo Tanguen, Bayandi Nabyiri, Bouloum Nabyiri, Sogpelcé, Poa-Centre, Kabinou et Niangdo. Cette activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « d’appui à la promotion des droits de l’enfant dans 12 villages des communes de Koudougou, Poa et Ramongo de la province du Boulkiemdé » financé par la fondation Néerlandaise Kinderpostzegels, à travers le programme « Son Choix ». Ces plaidoyers constituent la suite d’une réflexion engagée en juillet 2018 avec les responsables de ces 3 communes et leurs leaders locaux autour de l’élaboration de mesures endogènes visant le respect des textes régissant le mariage d’enfants et les droits de l’enfant. Débuté le 3 décembre à Godin Walogtinga, le plaidoyer réalisé à Niangdo le samedi 8 décembre, a marqué la fin de la série des 12 plaidoyers. Au cours des échanges, les leaders de chaque village ont identifié des mesures spécifiques et efficaces pour soutenir la lutte contre le mariage des enfants dans leurs localités respectives. Des sorties seront effectuées très prochainement pour valider ces mesures avec l’ensemble de la communauté des villages concernés.

 

Soutien aux jeunes filles scolaires de Ouagadougou, Ziniaré, Foulou-yarcé (Kaya), Kombissiri et Guirgho.

Depuis le mois d’octobre 2018, l’Association D’appui et d’Eveil Pugsada (ADEP) entreprend des sorties dans plusieurs localités en vue d’apporter son soutien aux jeunes filles scolarisées. Ces sorties s’inscrivent dans le cadre du parrainage dénommé « je parraine une fille, je change le monde », une initiative poursuivie par l’ADEP depuis 2012. Les différentes localités concernées sont Ouagadougou, Ziniaré, Foulou-yarcé (Kaya), Kombissiri et Guirgho.

Dans ces différentes localités, l’ADEP assure le paiement des frais de scolarité et dote les filles de kits scolaires afin qu’elles puissent poursuivre leurs études en toute quiétude.

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