Protection des droits de l’enfant : L’ADEP en synergie avec l’association Bankuy-Vert et PASMEP lancent le programme Sida-CSO dans la Région de la Boucle du Mouhoun

Le Burkina Faso, à l’instar de la plupart des pays en voie de développement, s’est engagé à atteindre les Objectifs du Développement durable (ODD). A cet effet, le secteur prioritaire comme l’éducation, a été ciblé avec la ferme volonté de réaliser l’Education Pour Tous (EPT) d’ici à 2030 qui vise à « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».

Dans cette optique, le pays a ratifié de nombreux textes dont la Convention internationale sur les Droits et l’Enfant. Ainsi, de nombreux plans et programmes ont été initiés pour lutter contre la sous-scolarisation, réduire les inégalités d’accès et pour assurer une éducation de qualité à tous les enfants burkinabè. Elle entend fournir les meilleures opportunités à tous les élèves afin qu’ils puissent libérer pleinement leur potentiel et remédier aux situations de désavantage qui compromettent les résultats scolaires. »

De nombreux enfants sont victimes de pratiques préjudiciables et en violation de leurs droits à l’éducation, à la santé et à leur protection tout en compromet leur avenir.

Parmi ces pratiques, le mariage d’enfants est et demeure un problème d’actualité tant en milieu urbain que rural et interpelle par sa persistance ; en témoigne les chiffres qui illustrent que 52% des filles au Burkina Faso sont victimes de mariage avant l’âge de 18 ans et 10% avant l’âge de 15 ans. Cela confirme la violation des droits humains des filles qui compromet leur santé et leur bien-être.

Une autre violation des droits de l’enfant, très répandue au Burkina Faso, est le travail des enfants. En effet, selon une étude réalisée par l’UNICEF (20218-2020), 41,1% des enfants de 5-18 ans (34% de filles et 47,7% de garçons) sont impliqués dans une activité économique dont 37% mènent une activité dangereuse ; environ 20 000 enfants (10 217 garçons et 9 664 filles) travaillent dans les mines d’or de 86 sites d’orpaillage et 5 185 sont victimes de traite. Le travail domestique est une activité qui concerne beaucoup plus les filles de 5-17 ans (79,5% contre 45,7%).

C’est dans ce contexte que Save the Children Suède (SCS) a initié un programme mondial prévu pour se dérouler en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Gambie, Mali, Burkina Faso et Côte d’Ivoire). Ce programme, voudrait impliquer les Organisations de la Société Civile (OSC) au premier plan de l’intervention afin de contribuer à « une société civile forte qui exige et soutient la réalisation des droits de l’enfant – en demandant aux États de rendre des comptes, en mobilisant et en responsabilisant les enfants et leurs communautés ».

Pour ce faire quatre (4) principaux résultats sont attendus de la mise en œuvre du projet ; à savoir :

  1. Les acteurs de société civile d’Afrique de l’Ouest sont renforcés et sont considérés comme des acteurs influents dans le domaine des droits de l’enfant dans un contexte de changement climatique et de conflit de plus en plus marqué.
  2. Les enfants expriment leurs points de vue et leurs solutions sur les questions de droits de l’enfant qui les concernent dans les médias et dans les espaces de décision de la CEDEAO
  3. Les acteurs de société civile plaident en faveur de l’adoption ou de l’amélioration des politiques et législations relatives à la protection des droits de l’enfant et à l’accès équitable à des systèmes et services de qualité, et demandent aux États de rendre des comptes à ce sujet
  4. Les acteurs de société civile, dont Save the Children, contribuent au maintien et à l’ouverture de l’espace civique dans les pays cibles et au sein de la CEDEAO/ l’UA.

Pour le compte du Burkina Faso, le financement de ce programme est à hauteur de 3,5 millions de dollars et couvrira les régions du Centre, du Centre-nord, du Nord et de la Boucle du Mouhoun.

Afin d’assurer la mise en œuvre dans la Région de la Boucle du Mouhoun trois associations ont été sélectionnées, à savoir l’Association D’appui et D’Eveil Pugsada (ADEP), la Plate-forme d’actions pour la sécurisation des ménages pastoraux (PASMEP) et l’Association Bankuy Vert.

Pour marque le démarrage officiel des activités dans ladite région, les trois organisations de la société civile ont procédé ce vendredi 18 novembre 2022 à un atelier de lancement officiel dudit programme « Sida-CSO 2022-2026.

 

Cet atelier placé sous la présidence du gouverneur de la région, a permis à chaque partenaire de présenter son plan d’activités et sa stratégie de mise en œuvre.

Les acteurs de l’administration, de la société civile, et communautaires présent ont apprécié la pertinence du projet et exprimé leur disponibilité pour l’atteinte des résultats du programme dans la région de la Boucle du Mouhoun.

https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://burkina24.com/2022/11/22/droits-des-enfants-le-programme-sida-cso-2022-2026-lance-a-dedougou/&ved=2ahUKEwjA04uO2sH7AhWPhf0HHU7kDcEQFnoECAgQAQ&usg=AOvVaw0NmkW0N7Zoza4T1-6pf_ru

https://www.sidwaya.info/blog/protection-des-droits-de-lenfant-trois-associations-lancent-le-programme-sida-cso-dans-la-boucle-du-mouhoun/

Campagne des 16 Jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et les filles

25 novembre : Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Cette date marque du même coup le début des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles autour du thème : « Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! » (25 Novembre au 10 Décembre)

L’ADEP joint sa voix aux autres organisations feminines et féministes du monde entier pour réaffirmer la nécessité d’interpeler les populations et détenteurs de pouvoirs institutionnels et communautaires  à la tolérance Zéro en matière de violences faites aux femmes et aux filles.

La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est l’affaire de chacun de nous, donc comme le dit le thème des 16 jours d’activismes : Orangeons le monde et mettons fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! »

Exprimons nous du 25 Novembre au 10 Décembre 

L’ADEP se dote d’un plan de développement institutionnel et organisationnel avec l’outil OCA (Organisational Capacity Assessment)

Dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités de promotion des droits des enfants, l’ADEP a bénéficié d’un appui financier de Save the Children International –Burkina Faso (SCI) à travers le financement de son partenaire  ‘’Sida – Swedish International Development Cooperation Agency (Sida)’’ pour la mise en œuvre du projet intitulé « Programme Sida CSO 2022-2026 – Renforcement de la société civile».

Le programme vise à renforcer la participation et la mobilisation de la société civile et des enfants dans la défense de la réalisation des droits de l’enfant au Burkina Faso – en tenant le gouvernement et les détenteurs d’obligations responsables.

Pour ce faire, il a été planifié la réalisation d’atelier OCA (Organisational Capacity Assessment) afin de permettre l’élaboration d’un plan de développement organisationnel et fonctionnel.

A cet effet, du 12 au 14 Octobre 2022, s’est déroulé à Ouagadougou dans la salle de conférence de l’Hôtel HCOY le dit atelier diagnostic avec l’accompagnement technique de l’équipe de SAVE THE CHILDREN Burkina.

Durant trois jours, 27 personnes ressources issues des différentes instances de gouvernance et programmatique (membres du conseil d’administration, personnel du secrétariat exécutif, et acteurs terrain des régions) de l’ADEP ont passé au peigne fin le fonctionnement organisationnel et structurel de la structure à travers l’utilisation de l’outil OCA (Organisational Capacity Assessment) administré par les experts de Save the Children.

Les travaux se sont déroulés à la suite de la cérémonie d’ouverture ponctuée par deux allocutions

  • Le mot de bienvenue de la Directrice Exécutive
  • Le mot d’ouverture prononcé par le chargé du projet « Sida-SCO » de SAVE THE CHILDREN Burkina

Les participant-e-s ont été organisés en quatre groupes pour analyser le fonctionnement et les réalisations de l’ADEP autour des questions regroupées en trois catégories : -TO BE, -TO DO, -TO RELATE.

Les résultats des travaux de groupes ont été discutés en plénière pour obtenir de façon consensuel le pourcentage de réussite pour chaque question et les recommandations à formuler pour améliorer les capacités de l’ADEP.

Avec les résultats obtenus lors des échanges en plénière, l’outil a produit le diagramme ci-dessous

Avec ces résultats, l’équipe de l’ ADEP a planifié la rédaction d’un plan de renforcement des capacités organisationnel et fonctionnement à mettre en œuvre durant la mise en œuvre du projet « Sida CSO 2022-2026 ».

C’est à travers une cérémonie de clôture ponctuée par trois allocutions (-mot de remerciement de la Directrice Exécutive l’ADEP -mot de rappel de la suite du processus et d’accompagnement de SAVE THE CHILDREN prononcé par le chargé de projet – mot de clôture de l’atelier, prononcé par la Présidente de l’ADEP) que les travaux ont pris fin aux environs de 16h.

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